Récit 5éme : Expression écrite combat entre deux chevaliers
Voulez-vous rédiger une expression écrite combat entre deux chevaliers ? vous cherchez des textes pour raconter ou décrire un combat entre deux chevaliers ? Si oui, alors cet article de blog est fait pour vous ! Ici, nous verrons comment décrire un combat entre deux chevaliers au Moyen Age.
Expression écrite combat entre deux chevaliers au moyen age : Exemple pour les 5éme
Pour raconter des histoires de bataille épiques ou écrire une expression écrite sur un combat entre deux chevaliers, l’élève respecter la structurer suivante :
- Premier paragraphe : description du guerrier
- Deuxième strophe : Bataille des Chevaliers
- Troisième strophe : La victoire d’un chevalier
l’étudiant doit aussi appliquer les consignes suivantes :
- Il faut que le combat soit le plus détaillé.
- Utilisation du vocabulaire médiéval.
- Utilisez des phrases courtes pour exprimer le rythme et laissez les actions s’enchaîner.
- Utilisez des verbes d’action liés au combat.
Lire aussi : Champ lexical de la guerre : 280 mots
Texte combat de chevaliers au moyen Age
Exemple 1
Le roi envoya le chevalier Olivier du Balong pour s’occuper du traître Philippe de Riboulstein, qui quitta l’armée ennemie pour 20 000 écus d’or.
Alors que les chevaux galopaient, les deux hommes se mesurèrent des yeux, et Ribblestein laissa tomber sa lance et la lança en avant, courant vers Oliver. Rapidement, deux lances ont percé le bouclier et deux hommes forts ont couru avec leurs lourdes épées
Sa panique était écrasante et une bataille féroce s’ensuivit, frappée par des lames d’acier retentissantes… aucun ennemi ne pouvait en profiter. Le combat continue, mais les chevaux fléchissent les jambes et jettent les cavaliers au sol.
Surpris, Olivier se réveille pour voir Rybulstein courir vers lui, épée levée, le combat continue désormais au sol. Ribblestein casse sa lame en frappant une pierre, et Olivier le laisse au sol, continuant le combat avec le poignard.
Olivier sentit le sang lui monter au visage, une vive douleur s’empara de son bras gauche, mais il leva son arme, se jeta sur son adversaire, et ils tombèrent tous les deux au sol. Avec un dernier effort, Oliver a attrapé le voyou par la gorge et l’a tenu jusqu’à ce que le voyou arrête de bouger.
Exemple 2
Le jeune homme en eut alors assez. Il mit la lance en arrêt, et ils s’élancèrent l’un contre l’autre sans se défier ni s’adresser la parole. Chacun disposait d’une lance au fer tranchant et à la hampe robuste.
Les deux chevaux étaient rapides et les chevaliers puissants. Ils se haïssaient à mort. Ils se frappèrent si fort que craquaient les bois de leurs boucliers qui se brisèrent en même temps que les lances, et qu’ils se jetèrent l’un l’autre à terre. Mais ils eurent tôt fait de se remettre en selle et de se précipiter l’un contre l’autre, sans paroles inutiles, plus férocement que deux sangliers. Ils se frappèrent sur leurs boucliers et sur leurs hauberts aux fines mailles de toute la force de leurs chevaux. Emportés par la colère et la rage, de toute la puissance de leurs bras, ils firent voler les morceaux et les éclats de leurs deux lances. Aguingueron fut le seul à tomber, le corps couvert de blessures au point qu’il avait mal au bras et au côté. Le jeune homme mit pied à
terre, car il ne savait l’attaquer en restant à cheval. Une fois descendu, il tira l’épée et l’assaillit. Je ne puis vous en raconter davantage, ni ce qui arriva à chacun, ni tous les coups l’un après l’autre: il reste que la
bataille dura longtemps et que les coups furent très violents, jusqu’à ce qu’Aguingueron tombât, et le jeune homme l’attaqua si vigoureusement qu’il cria grâce.https://villeauxroses-chateaubriant.loire-atlantique.e-lyco.fr
Exemple 3
Yvain se repose non loin de la fontaine merveilleuse, située dans la forêt de Brocéliande, et profite du doux chant des oiseaux. Mais soudain, arrive un chevalier « plus brûlant de colère qu’une braise »… Aussitôt qu’ils se furent mutuellement aperçus, les chevaliers se précipitèrent l’un sur l’autre et montrèrent par leurs actes qu’ils se haïssaient mortellement tous les deux. Chacun a une lance dure et forte et ils se donnent de si grands coups qu’ils transpercent tous deux leurs écus suspendus à leurs cous, que leurs hauberts se déchirent, que leurs lances se fendent et volent en éclats et que les tronçons sautent en l’air. Ils s’attaquent à l’épée, et, à force de frapper, ils finissent par couper les courroies des écus et par déchiqueter entièrement ces derniers, et par-dessus et par-
dessous, si bien que les lambeaux en pendent et qu’ils ne peuvent ni s’en couvrir ni s’en protéger. En effet, ils en ont si bien fait de la dentelle, que c’est en toute liberté que, sur les flancs, sur les bras et sur les hanches, ils se frappent de leurs épées étincelantes. Férocement, ils s’affrontent, sans jamais bouger de la même position, pas plus que s’ils étaient deux rochers de grès. Jamais encore deux chevaliers n’avaient été aussi acharnés à hâter leur mort.
Ils n’ont aucune envie de gaspiller leurs coups, car ils les assènent du mieux qu’ils peuvent: les heaumes se cabossent, et fléchissent et les mailles des hauberts volent, si bien qu’ils ôtent pas mal de sang. Les hauberts sont si échauffés par leurs propres corps, qu’ils ne leur sont guère plus utile qu’un froc, et c’est merveille qu’une bataille aussi féroce et aussi dure se prolonge tant. Mais tous deux ont un si grand courage, qu’à aucun prix l’un
n’abandonnerait à l’autre un seul pied de terrain, s’il ne le blessait à mort. Sur un point précis, ils se comportèrent en hommes parfaitement respectueux des règles: pas un instant, à aucun endroit, ils ne frappèrent ni ne blessèrent leurs chevaux: ce n’était ni leur intention ni leur façon de faire; mais continuellement, ils se tinrent à
cheval, sans mettre pied à terre une seule fois: ainsi la bataille en fut-elle plus belle.A la fin, monseigneur Yvain fendit en quatre le heaume du chevalier. Sous l’effet du choc, l’autre fut secoué comme par un coup de tonnerre et vidé de sa force: il se trouva paralysé. Jamais il n’avait essuyé un coup aussi terrible: notre héros lui avait fendu la tête jusqu’au cerveau. L’autre en ressentit une si grande douleur qu’il
faillit en mourir. S’il s’enfuit, il ne se mit pas dans son tort, car il se sentait blessé à mort; il ne lui servait à rien de se défendre. Se ressaisissant, il s’enfuit aussitôt vers son château.